Articles de carole-mette

  • L’ergothérapie en réadaptation cardio-vasculaire

    Cyrielle Krawcow, Ergothérapeute service d’hospitalisation de jour de réadaptation cardio-vasculaire, CHRU de DIJON, France

    Avril 2022


    Profession méconnue du grand publique mais aussi des professionnels de santé. Quelle définition peut-on donner à ce métier ? Pourquoi demander à des ergothérapeutes de prendre en charge des patients atteints de pathologies cardiaques ? Quels intérêts pour les patients ?

     

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  • Questionnaire paramédical sur la télésurveillance des prothèses rythmiques

    Chèr(e)s collègues,

    Le groupe paramédical de la Société Française de Cardiologie a rédigé  en collaboration avec le groupe médical de rythmologie stimulation cardiaque un questionnaire en ligne sur les pratiques de télésurveillance des prothèses rythmiques implantables. 

    Celui-ci est destiné à recueillir une photographie nationale de cette activité  et pourra être reconduit à distance pour juger de l'évolution des pratiques.

    Nous vous remercions de le remplir avec l'accord de vos médecins. Les résultats  (analyses statistiques anonymes) vous seront communiqués et seront présentés dans les congrès aux sessions paramédicales.

    Votre participation est précieuse et contribuera à la dynamique de notre groupe.

    Pour répondre au questionnaire, cliquez ici :

    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeaRNYsLUAMHJWAqbwk3lKJodTGbqtz-Tud0KoafRKCuyQJwA/viewform?vc=0&c=0&w=1&flr=0&usp=mail_form_link

    Carole Mette, Julien Baud, Diane Prost, Dr Eloi Marijon, Dr Oliver Piot, Dr  Jérôme Taieb

     

     

     

     

     

  • L’hypertension artérielle : un fléau que l’on peut vaincre!

    Nelly Bonis, Christelle Nonclercq, Pr Jacques Amar CHU de Rangueil, Toulouse

    Décembre 2021

     

    L’hypertension artérielle (HTA) est d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le facteur de risque cardiovasculaire le plus important au niveau mondial. En France, elle concerne environ 15 millions de personnes.

    L’HTA correspond à une élévation chronique de la pression artérielle (PA). La PA est la force exercée par le sang sur la paroi des artères. Elle varie dans la journée en fonction des efforts, des émotions. Elle a tendance à baisser la nuit et à remonter de manière physiologique au petit matin.

    L’HTA est le plus souvent silencieuse, insidieuse avec peu ou pas de symptômes. Elle retentit principalement sur trois organes : le cœur (insuffisance coronaire et/ou insuffisance cardiaque), le cerveau  accident vasculaire cérébral (A.V.C)  ou démence et les reins (insuffisance rénale). Dans la majorité des cas, il n’existe pas de cause connue à l’HTA bien que l’on puisse fréquemment mettre en évidence des facteurs favorisant notamment un excès de consommation de sel ;d’alcool ; la prise d’une contraception œstro-progestative. Dans seulement 5-10 % des cas, elle est secondaire à une maladie rénale (ex : glomérulopathie…), à une cause hormonale (ex : maladie de Cushing, syndrome de Conn..), ou vasculaire (ex : coarctation de l’aorte).

    Le traitement de l’HTA permet de réduire le risque d’AVC de 40%, d’infarctus du myocarde d’environ 25%, d’insuffisance cardiaque de 60% et de démence d’environ 20%. En France, près de la moitié des hypertendus traités est contrôlée. De plus, au cours des dix dernières années, il a été noté chez les femmes un recul dans l’accès au traitement antihypertenseur. (1)

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  • Infirmier en rythmologie interventionnelle, vers une spécialisation !

     

    Carole Mette, Infirmière en rythmologie interventionnelle, Centre Cardiologique du Nord, Saint Denis

    Septembre 2021

     

    Les interventions de rythmologie se déroulent avec la participation d’infirmiers dédiés. Cependant, il s’agit d’un domaine relativement méconnu et un peu obscur pour bon nombre d’entre eux et pourtant essentiel puisqu’il permet : 

    • De diagnostiquer des troubles du rythme ou de la conduction grâce à l’exploration électrophysiologique ou la mise en place d’un holter implantable.
    • De traiter des troubles du rythme (flutter, fibrillation auriculaire, tachycardie jonctionnelle, tachycardie ventriculaire…) par le biais de l’ablation qui consiste à cautériser la zone qui permet l’arrêt définitif de la tachycardie à l’aide d’une source d’énergie (radiofréquence, cryoablation…) et par un abord vasculaire, ou encore grâce à l’implantation d’un défibrillateur pour le traitement de tachycardies ventriculaires.
    • De traiter des troubles de la conduction par le biais d’un stimulateur cardiaque.

    En France, il existe peu de données concernant l’exercice infirmier en rythmologie interventionnelle et les pratiques sont hétérogènes, car ce domaine de la cardiologie ne fait pas partie de la formation initiale des infirmiers qui se forment en grande partie sur le terrain par le biais du tutorat.

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