Articles de carole-mette
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L’éducation thérapeutique des patients porteurs d’une maladie rare en cardiologie – Rythmologie
- Par carole-mette
- Le 03/07/2022
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Cécile Mansfield, Infirmière, Service de Cardiologie-Electrophysiologie et Stimulation Cardiaque, CMARY - Centre de Référence des MAladies RYthmiques Héréditaires et de la prévention de la mort subite, CHU Bordeaux
Juin 2022
L’ETP est une démarche basée sur la compréhension des besoins et des attentes du patient et des proches en s’intéressant à toutes les dimensions de leur vie : personnelle, familiale, professionnelle et sociale. C'est une autre relation de soin, centrée sur le patient, ses préoccupations et dans laquelle l’équipe va l’accompagner tout au long de son parcours.
Apprendre, se sentir capable de s’occuper de sa santé, améliorer sa confiance dans la gestion de son quotidien avec la maladie, comprendre ses traitements, comprendre l’intérêt d’un défibrillateur, comment vivre avec un défibrillateur…
En résumé, améliorer ou maintenir une qualité de vie ; ces quelques objectifs comptent parmi ceux que les malades et proches souhaitent atteindre.
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L’ergothérapie en réadaptation cardio-vasculaire
- Par carole-mette
- Le 08/05/2022
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Cyrielle Krawcow, Ergothérapeute service d’hospitalisation de jour de réadaptation cardio-vasculaire, CHRU de DIJON, France
Avril 2022
Profession méconnue du grand publique mais aussi des professionnels de santé. Quelle définition peut-on donner à ce métier ? Pourquoi demander à des ergothérapeutes de prendre en charge des patients atteints de pathologies cardiaques ? Quels intérêts pour les patients ? -
Questionnaire paramédical sur la télésurveillance des prothèses rythmiques
- Par carole-mette
- Le 17/03/2022
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Chèr(e)s collègues,
Le groupe paramédical de la Société Française de Cardiologie a rédigé en collaboration avec le groupe médical de rythmologie stimulation cardiaque un questionnaire en ligne sur les pratiques de télésurveillance des prothèses rythmiques implantables.
Celui-ci est destiné à recueillir une photographie nationale de cette activité et pourra être reconduit à distance pour juger de l'évolution des pratiques.
Nous vous remercions de le remplir avec l'accord de vos médecins. Les résultats (analyses statistiques anonymes) vous seront communiqués et seront présentés dans les congrès aux sessions paramédicales.
Votre participation est précieuse et contribuera à la dynamique de notre groupe.
Pour répondre au questionnaire, cliquez ici :
Carole Mette, Julien Baud, Diane Prost, Dr Eloi Marijon, Dr Oliver Piot, Dr Jérôme Taieb
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L’hypertension artérielle : un fléau que l’on peut vaincre!
- Par carole-mette
- Le 05/01/2022
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Nelly Bonis, Christelle Nonclercq, Pr Jacques Amar CHU de Rangueil, Toulouse
Décembre 2021
L’hypertension artérielle (HTA) est d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le facteur de risque cardiovasculaire le plus important au niveau mondial. En France, elle concerne environ 15 millions de personnes.
L’HTA correspond à une élévation chronique de la pression artérielle (PA). La PA est la force exercée par le sang sur la paroi des artères. Elle varie dans la journée en fonction des efforts, des émotions. Elle a tendance à baisser la nuit et à remonter de manière physiologique au petit matin.
L’HTA est le plus souvent silencieuse, insidieuse avec peu ou pas de symptômes. Elle retentit principalement sur trois organes : le cœur (insuffisance coronaire et/ou insuffisance cardiaque), le cerveau accident vasculaire cérébral (A.V.C) ou démence et les reins (insuffisance rénale). Dans la majorité des cas, il n’existe pas de cause connue à l’HTA bien que l’on puisse fréquemment mettre en évidence des facteurs favorisant notamment un excès de consommation de sel ;d’alcool ; la prise d’une contraception œstro-progestative. Dans seulement 5-10 % des cas, elle est secondaire à une maladie rénale (ex : glomérulopathie…), à une cause hormonale (ex : maladie de Cushing, syndrome de Conn..), ou vasculaire (ex : coarctation de l’aorte).
Le traitement de l’HTA permet de réduire le risque d’AVC de 40%, d’infarctus du myocarde d’environ 25%, d’insuffisance cardiaque de 60% et de démence d’environ 20%. En France, près de la moitié des hypertendus traités est contrôlée. De plus, au cours des dix dernières années, il a été noté chez les femmes un recul dans l’accès au traitement antihypertenseur. (1)